L’homme d’église, son rang social

L’organisation sociale féodale

L’homme d’église

organisation sociale au MA_2

organisation sociale au Moyen Age

Bourgs, villages, lieux-dits et leurs collectivités sont régis par  une hiérarchie sociale de personnalités bien établie. Une hiérarchie pyramidale existante, hiérarchie sociale dont personne ne trouve rien à dire, depuis la nuit des temps. L’homme d’église se trouve bien placé  dans ce rang social.

 Institution établie où à la tête, trône le Roi. A la base de l’échelle sont les paysans. Parfois même les esclaves, dans les cas où la pratiques de l’esclavage existe.

 

 Dans les rangs intermédiaires il faut distinguer:

organisation-sociale-féodale

organisation-sociale-féodale

  1. les oratores, ceux qui  prient, entendons le clergé, l’ecclésia, en principe, l’assemblée du peuple dans les cités grecques réservée aux seuls citoyens.  En général à l’homme d’église.
  2.  les bellatores, (ceux qui combattent). au Moyen-Âge. Dans le société féodale l’administrateur est le roi. Chacun le sait. Et ce que chacun sait aussi c’est que les rois ne peuvent pas  tout administrer.  Les Ducs, les  Comtes, les barons prennent le relais. C’est à eux que vient le rôle de gérer certaines provinces.  Les seigneurs faisaient construire des châteaux forts et garantissent aux paysans qui défrichent leurs fiefs la protection en cas de  danger. Un exemple typique: La cité médiévale de Carcassonne, vraie place forte imprenable féodale.
    Les bellatores  sont ceux qui dont la fonction est de faire la guerre, assurant la protection des royaumes.
  3.   les laboratores, ceux qui travaillent, le Tiers Etat. Une telle organisation de la société sous l’Ancien Régime en la représentation de la pyramide sociale ci-dessus, a entraîné la théorie des fonctions tripartites.

Qu’est-ce que la tripartition?

organisation triangulaire sociale au MA

organisation triangulaire sociale au MA

La tripartition est une organisation sociale médiévale. Les fonctions tripartites sont une forme d’organisation commune aux sociétés d’origines indo-européennes mise en évidence par Georges Dumézil à partir de la mythologie comparée. Dans ces sociétés on distinguent l’activité en trois branches politiques correspondant à peu près aux domaines religieux, guerrier et économique. Les activités y sont exercées comme des pouvoirs séparés en une hiérarchie triangulaire.

Mais, force est de constater que cette organisation sociale médiévale mise ensemble, a une vie collective culturelle et cultuelle dont le centre de gravité est ecclésiale. Entendons tout simplement, l’Eglise. L’église vient du latin « ecclesia » et d’origine grecque « ekklesia ».

Et l’Eglise ? parlons-en

L’Eglise occupe une place prépondérante sous l’Ancien Régime. Ce rang lui est attribué par les rois de France lui confère un quasi monopole.  Monopole dans l’instruction, l’enseignement civil et surtout pour la conduite religieuse. Jusqu’à la veille de la Révolution Française et même au delà, l’Eglise, l’homme d’église, puissant substitut  du Roi, est le référent incontournable des collectivités sociales, des nobles, y compris des aristocrates. 

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L’homme d’église et  la paroisse

 

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