Bessancourt, mares, puits, lavoirs

Les sources à Bessancourt

Les puits

Du Bout-d’en-Haut au Bout-d’en-Bas, quatre puits communs sont au service des Bessancourtois. Tous situés le long de la Grande-Rue.

  1. Le puits de l’impasse Maître Charles tient jusqu’en 1815 ; un deuxième sur la route est comblé en 1838 pour l’impureté de son eau.
  2. Le petit puits au niveau de la rue des Écoles date de 1567. Sa margelle basse, relevée et équipée d’une poulie à la noyade d’un enfant en 1818. En 1863 il est couvert.
  3. Le petit puits à l’angle de la ruelle Mercier.
  4. Le  grand  puits au carrefour de la Grande-Rue et de la Route de Paris – Avenue de Paris– aujourd’hui serait le premier foré vers 13ième  siècle environ. Considéré comme inépuisable, il a été équipé d’une pompe grâce aux cotisations des habitants en 1865.

Le ruisseau « Menluce »

L’observation topographique de Bessancourt dans les sens nord-sud montre que  la Grande- Rue forme un couloir entre une colline de chaque côté en dévers vers elle. Un couloir en décaissé comparable à un lit de cours d’eau. Dans le sens est-ouest la Grande-Rue en pente  du « Bout-d’en-Haut » vers le « Bout-d’en-Bas » forme le  thalweg, véritable rigole. Ce n’est pas étonnant que cette situation du village soit favorable à l’écoulement du ruisseau, « Menluce ». L’ancien « Menluce » est alimenté par les eaux de la Grande-Fontaine, des collines  des Gots et des Fonceaux. Son tracé suit le parcours de la Grande-Rue, contourne le presbytère longe l’église et l’ancien cimetière. Son cours  continue sa voie jusque dans le lieu-dit « la Mare », au niveau du chemin de Pierrelaye et va  rejoindre à  Pierrelaye la Liesse.  Petit affluent de l’Oise, sa dérivation passe dans le parc de l’abbaye de Mubuisson.

En 1796, afin de protéger l’église et probablement le cimetière des dégradations du ruisseau,  le cours du « Menluce » est détourné. Ses eaux ainsi que celles des sources sont captées pour une adduction d’eau, afin d’alimenter le Bout-d’en-Bas. Le surplus d’eau est rejeté dans l’abîme, véritable entonnoir, une carrière de plâtre probablement.

Les mares

La Mare est une petite étendue d’eau stagnante, dans une dépression naturelle ou artificielle de faible profondeur. Le lieu-dit « la Mare » sur chemin de Pierrelaye est appréciée des Bessancourtois. Ils y cultivent des cressons. C’est aussi un abreuvoir pour le bétail. Mais les mares ont servi aussi pour le rouissoir. On y fait macérer le chanvre ou autres plantes textiles pour en isoler les fibres.

Les lavoirs

Avant que Bessancourt se dote de lavoir, « La Fontaine Bouillante »  est très appréciée des lavandières du pays. Cette fontaine est d’usage fréquent avant la Révolution. Les lavandières  y vont tôt pour occuper les meilleures places.  Ce lavoir est arrêté en 1826, suite à l’opération immobilière dans la zone de la mare le «Trou à Madeleine» signalée plus haut.

Lavoir_ruines

Lavoir_ruines

Nouveau lavoirLe premier lavoir est construit par la ville en 1825. C’est le lavoir au Bout-d’en-Haut. Nourri par les eaux de la Grande-Fontaine,  il peut recevoir une trentaine de lavandières à la fois. Il est démoli en 1945. Actuellement, il reste ses vestiges.

En 1863, un deuxième lavoir est construit. Son emplacement se situe à l’angle du chemin de Pierrelaye (actuelle Rue de Pierrelaye)  et du chemin de Pontoise, (actuelle Rue de Pontoise) ; terrain acheté par Monsieur Gervais Jacquin.  Lavoir ouvert, il a servi aux lavandières mais finit en bassin de baignade pour les chevaux.

Les coix aussi font partie des monuments du bourd de Bessancourt. Pour en savoir plus, voir  PRECEDENT les croix à Bessancourt 

PRECEDENTPrécédent

 

PRECEDENT

Page Monument

Les commentaires sont clos.