Habitat rural et urbain (fin)

Suite de Habitat rural et urbain

L’exode rural

Les premiers candidats  à l’exode rural sont des hommes dans la force de l’âge. Les femmes et les enfants laissés derrière font partie des vagues migratoires qui suivent. Le constat est simple. Les campagnes abandonnées sont laissées aux mains de la génération des grands-parents. Inexorablement, les bâtisses rurales tombent en ruines. Faute d’entretiens et par manque de ressources économiques.

Le  pull-push  ou le push-pull ?

C’est alors que se met en action l’autre bras de levier du couple « pull-push ». Le phénomène n’est pas très important pour le nommer l’exode urbain.

Le « pull-push » peut s’expliquer par le mouvement de flux et de reflux des  populations. Ce n’est pas forcément les mêmes.  Toutefois le flux des ruraux qui poussent les portes  des villes, identifié par le « push », est un choix contraint. Au contraire, le reflux qui est le « pull » est un choix volontaire. Les citadins peu à peu font les mouvements inverses, vers les campagnes. Autant l’avouer, dans des buts différents.

Qui sont ces citadins ? Outre les urbains de première date, il faut ajouter les anciens ruraux ayant intégrés peu à peu la bourgeoisie local installée. Disons en passant que l’évolution et les statuts des classes sociales ont rapproché ruraux et citadins. Ils ont  entraînes une mixité entre anciens ruraux et anciens bourgeois. Ces derniers, de leur côté tentant de s’intégrer dans l’aristocratie. Toujours est-il que toutes ces classes se tournent vers la campagne à un moment donné.
Et pour quelles raison ?

Certains fuient les villes vers le havre de paix dans les zones rurales, plus accueillantes. La ruée vers la campagne se fait par vagues successives. Avec des motivations différentes en ce qui concerne les pays de la vallée de montmorency. D’abord, les bourgeois viennent dans la vallée en villégiatures. L’atmosphère et l’air vivifiant de la forêt sont les principales raisons  de leur attrait. Il est utile de noter la situation de la vallée de Montmorency est unique. Ayant échappé à l’urbanisation galopante autour de Paris, elle a conservé sa forêt de Montmorency, poumon vert du Val-d’Oise.

La mutation rurale

C’est l’éveil d’une transmutation. En premier lieu, les citadins les plus nantis de la bourgeoisie manifestent leur envie de s’installer à la campagne. Se mettre au vert! De nouveaux genres de bâtiments voient le jour. Les maisons rurales anciennes abandonnées sont achetées. Rares sont celles qui ont conservé leur caractère d’antan. Comment peut-il en être autrement. Ces maisons rurales sont bâties en des matériaux locaux avec des moyens modestes avec des savoirs faire louables. Cartes postales dans leur paysage, elles sont les preuves essentielles, intégrées dans le patrimoine local. Mais leur mutation ou leurs disparitions sont-elle à regretter ? D’un certain côté, non. Il faut signaler que ces ces habitats manquent de conforts sanitaires.

Les villages urbains

Leur appropriation par des citadins, leur donnent une nouvelle vie . Le seul souhait à faire est que ces villages urbains conservent un peu de leur caractère ancien. 

Les maisons rurales se métamorphosent. Les maisons traditionnelles sont construites pour répondre à des fonctions spécifiques.  Pour les céréales, ce ont des fermes avec de grandes cours carrées, des bâtiments d’exploitation. Granges, étables, bergeries, écuries. Et, donnant sur la route, la maison du maître à deux niveaux avec une large porte cochère.

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