Les pouvoirs du curé
Dans cette hiérarchie ecclésiale, la dénomination usuelle est, soit le curé ou l’abbé. Aussi regardons de près d’où lui sont conférer à l’homme d’église ses pouvoirs.
Le curé est le représentant du pouvoir royal. Aussi, fait-il connaître il exerce sue le peuple les décisions royales. Sa position est capitale. C’est une position clé d’intermédiaire entre les autorités, civiles, religieuses et la population.
Ses pouvoirs sont stipulés dans des arrêtés royaux suivants : Les ordonnances de Villers-Cotterêts et de Blois.
En voici l’extrait en français ancien:
Ordonnance de Villers-Cotterêts de 1539
L’ordonnance de Villers-Cotterêts est un texte législatif édicté par le roi de France François Ier, les 10 et 25 août 1539 à Villers-Cotterêts . Ordonnance pour partie, qui est le plus ancien texte français encore en vigueur et appliquée par les tribunaux français.
« art. 51. Aussi sera faict registre en forme de preuve des baptesmes, qui contiendront le temps de l’heure de la nativité, et par l’extraict dud. Registre se pourra prouver le temps de majorité ou minorité et fera plaine foy a ceste fin. »
Traduction :
« Aussi sera tenu registre pour preuve des baptêmes, lesquels contiendront le temps et l’heure de la naissance, et dont l’extrait servira à prouver le temps de la majorité ou de la minorité et fera pleine foi à cette fin. »
Ordonnance de Blois
L’Ordonnance de Blois de 1579, promulguée par Henri III, contient de nombreuses dispositions concernant la police générale du royaume et touchant à différents domaines, et marque une étape fondamentale du droit public français. Elle impose notamment la tenue d’un registre de mariage (article 181), tenu par les curés, afin de lutter contre les mariages clandestins, mais touche aussi des questions relatives à l’organisation de la justice, aux offices, à l’Université, ou encore aux hôpitaux.