Vous avez dit « écosystème » ? Parlons-en
Sir Tansley
Le terme « écosystème » est forgé par Arthur George Tansley. Sir Arthur George Tansley, botaniste britannique, a été le pionnier de l’écologie des plantes en 1953. Il définit écosystème en ce sens. L’écosystème constitue les éléments du développement d’un réseau d’échange d’énergie et de matière permettant le maintien et l’évolution de la vie. Evolution dans laquelle les plantes, les animaux et l’habitat interagissent au sein du biotope.
Au sens large, la biodiversité ou diversité biologique, désigne le monde vivant sous toutes ses formes et ses variétés. Entendons par monde vivant, les végétaux et les animaux. Ainsi défini par la Convention sur la diversité biologique, art. 2, 1992.
Les jardins-forêts
Les jardins-forêts sont probablement la plus ancienne forme d’utilisation des sols au monde et le plus résistant des agro écosystèmes. Ils trouvent leur origine dans les temps préhistoriques, le long des rives couvertes de jungle des cours d’eau et dans les contreforts humides des régions à mousson.
Pour revenir à notre thème, interrogeons-nous sur la forêt
La forêt ! La forêt ! Oh oui ! Tout le monde en parle. Parlons-en !
Mais peut-on en parler sans aller chercher au fin fond de nos souvenirs, pour la désigner, des mots, des termes simples ? A commencer par l’arbre ?
En voici quelques uns : bois, troncs, boisement, boqueteau, bosquet, futaie, bocages, sylve, feuilles, humus, arbres, chênes, châtaigniers, loup, animaux, sauvage, peur, reptiles, troncs, promenades en forêt, Loup, glands, châtaignes, couleuvres, ver de terre, humus, muguets, etc.., etc…
Origine du mot forêt
La question que l’on peut se poser est de savoir si les arbres, donc les forêts sont-t-ils apparus sur la terre d’une façon spontanée ? Le paragraphe qui suit n’apporte pas une réponse satisfaisante. Mais la question a le mérite d’être posée. Laissons aux carpologues qui étudient les semences conservées dans les sédiments archéologiques de nous apporter leur point de vue sur ce sujet.
Les multiples mentions d’arbres dans les livres sacrés du judaïsme, du christianisme et de l’islam traduisent la place qu’ils occupaient dans la vie quotidienne et l’imagination des cultures millénaires. Dominant l’homme et s’élançant de la terre vers le ciel, les arbres ont été vénérés comme un lien entre le paradis et la terre. Remarquons qu’il était question d’arbre. Nulle part il est question de forêt.
L’origine du mot forêt est complexe. Le terme « forêt », ancien français selve, serait issu du latin « silva » et foresti. Il a remplacé 1121, sous la forme forest désignant une « vaste étendue de terrain peuplée d’arbres ». L’anglais forest est un emprunt au français et de vieux haut allemand » forst », attesté vers 800, dans les capitulaires de Charlemagne est sans doute également apparenté.
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