La saga de l’abbé Lambert-suite et fin

 La saga de l’abbé Lambert voit sa fin

En 1814, après l’Empire, avec le retour des Bourbons à la tête de l’État français, l’abbé Amable Lambert commissaire de police  a senti qu’il n’est plus en odeur de sainteté à Boulogne-sur-Mer. Un supérieur hiérarchique, bien en cours dans les sphères impériales, obtient la mutation de son subordonné pour Aire sur la Lys, Commune moyenâgeuse fortifiée. Ainsi La saga de l’abbé Lambert voit sa fin.

Retour au sein de la mère Église

L’article d’André VERLEY, paru dans La Semaine dans le Boulonnais du 28/07/2010, d’après Deseille, citant Brunet, « lorsque le gouvernement offrit au cardinal de la Tour d’Auvergne, l’archevêché de Paris, des démarches furent faites auprès de l’abbé Lambert pour mettre à sa disposition le siège épiscopal d’Arras. Mais il eut le bon esprit de refuser cette dignité dans un diocèse où quelques souvenirs mondains qu’il avait laissés n’avaient pas encore été effacés ».

Louis-Ferdinand Lambert se confie à un ancien confrère ecclésiastique, le Père Anne Antoine Hure (ca. 1740 – 8 mars 1819). Maître des cérémonies du clergé de France, Anne Antoine Hure a fait autrefois partie de la congrégation des prêtres de Saint-Nicolas du Chardonnet. C’est lui qui a fait réintégrer dans l’Église l’abbé Lambert.

Les précédentes fonctions administratives de quatre années environ, pouvaient  gêner l’abbé Lambert dans ses fonctions religieuses. Aussi le père Antoine Hure l’éloigne du Pas-de-Calais où il a été commissaire de police. L’évêque de Versailles, Mgr Charrier de La Roche, prend la suite de l’arrangement. Il nomme Louis-Ferdinand Lambert redevenu l’abbé Amable Lambert, curé de la paroisse de Frémécourt, dans l’actuel Val d’Oise dans un premier temps.

Chœur de l'église de Bessancourt

Chœur de l’église de Bessancourt où repose le corps de l’abbé Lambert.

Puis il le nomme à la paroisse de Bessancourt. Le nouveau curé, l’abbé Lambert a 54 ans. Il prend ses services le 1er décembre 1816. Il a servi dans cette paroisse pendant 31 ans. Il y est mort le 27 décembre 1847. Il avait 85 ans. Il est inhumé le 31 décembre dans l’ancien cimetière. Suite à d’épidémies successives, par arrêté municipal du 4 novembre 1873, il est décidé la fermeture et le déplacement du cimetière. Lors du déblaiement du cimetière, les ossements de l’abbé Lambert sont transférés et déposés dans un caveau situé dans le chœur l’église Saint-Gervais-Saint-Protais de Bessancourt.

 

Louis-Ferdinand Amable Lambert, curé

Monseigneur Charrier de la Roche, premier évêque de Versailles,

Monseigneur Charrier de la Roche, premier évêque de Versailles,

L’évêque de Versailles Mgr Charrier de La Roche, nomme celui qui est redevenu l’abbé Amable Lambert, dans un premier temps, curé de la paroisse de Frémécourt, petit hameau dans l’actuel Val d’Oise.

Quelque temps après, l’évêque de Versailles affecte l’abbé Lambert, de son vrai nom Louis Ferdinand Amable dans la jeune paroisse de Bessancourt dans les environs de Montmorency. En effet c’est en 1186 que l’archevêque de Paris, Maurice de Sully, libère le hameau de Bessancourt de la paroisse de Taverny. Bessancourt est installé en paroisse.

Bessancourt connaît son curé, l’abbé Lambert; mais que savent  les Bessancourtois de leur abbé ?

 

Rencontre avec Alphonse de Lamartine

La saga de l’abbé Lambert n’a point connu sa fin. Le curé pourrait ne plus avoir d’histoire à la fin de sa vie ecclésiastique. Mais Lamartine, poète et homme politique, qui travaille sur l’histoire des députés Girondins qui ont vu leur déclin en cette année 1793 sous les yeux de l’abbé Lambert, a eu recours au témoignage de celui qui est devenu entre temps curé de Bessancourt. 

Acte de naissance de l'abbé lambert

Acte de naissance de l’abbé lambert

Acte de décès Louis-Ferdinand-Amable Lambert

Acte de décès Louis-Ferdinand-Amable Lambert

 

 

 

 

 

 

 

En savoir plus sur l’histoire des Girondins: voir     Lamartine et l’abbé Lambert

 

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