La saga de l’abbé Lambert (suite)

L’étrange destin de l’abbé Louis-Ferdinand Lambert

L’Église dans la Révolution Française 1789-1799

L’Église constitutionnelle 

L’Assemblée nationale constituante le 12 juillet 1790 décrète la Constitution civile du clergé.

Le clergé séculier français est réorganisé. L‘Église constitutionnelle est instituée. Elle est constituée d’évêques, de prêtres, de diacres et de clercs ayant prêté le serment à la Constitution Civile du Clergé. Le Clergé se divise en deux camps.  Les « jureurs » ou « assermentés » par opposition aux « insermentés » ou « réfractaires ».

Louis-Ferdinand Lambert dans la Révolution française

Dans cette période trouble et de terreur dans l’histoire de France où la guillotine beaucoup fonctionné, quel camp a choisi Louis-Ferdinand Amable Lambert ? Comme la plupart des ecclésiastiques au moment des États-Généraux représentant trois ordres de la société, noblesseclergéTiers état les idées nouvelles, l’abbé Lambert a choisi le camp des « jureurs » ou « assermentés et l’adoption les idées révolutionnaires. Ne faisant pas partie du sérail l’aristocratie ni de la nobles, comme la plupart des membres du clergé, comment a-t-il pu s’intégrer aussi facilement dans ce milieu ? Est-ce sa bonne étoile ?  Ses atouts sont son patriotisme, sa belle prestance et aussi son talent d’orateur.

Alphonse de Lamartine dira plus tard. C’est surtout sa stature plutôt militaire que sacerdotale lui a valu d’être d’être nommé premier Vicaire de Saint-Germain-le-Vieil, ou Saint-Germain-le-Vieux en Cité et aumônier du district de Saint-Séverin et du Bataillon de la Garde nationale de Paris.

 Discours à l’église Saint-Germain-le-Vieil ou (le vieux)

Le discours prononcé dans l’église Saint-Germain-le-Vieil, en Cité, le mardi 13 juillet 1790, anniversaire de la Révolution devant le Bataillon et le mardi 20 du même mois devant le comité civil, par l’abbé Louis-Ferdinand-Amable Lambert ne laisse aucun doute sur l’affirmation active de son Patriotisme. Discours qui ont fait la sensation la plus vive sur les auditeurs.

discours en l'église Saint-Germain-le-Vieil, 1790

discours en l’église Saint-Germain-le-Vieil, 17900

abb_lambert_discours_3 juillet 1790

discours en l’église Saint-Germain-le-Vieil, 1790

st-germais-le-vieux

st-germais-le-vieux

L’église Saint-Germain-le-Vieil-en-Cité a disparu. A son emplacement se trouve maintenant de la préfecture de police boulevard du Palais, 75004 Paris.

 

 

 

 

 

 église Saint-Germain le Viel_île_de_la cité_1790

église Saint-Germain le Viel_île_de_la cité_1790

Île-de-la-Cité (1810-1883) de Eric Vivian

Îile-de-la-Cité (1810-1883)

Préfecture de police actuelle quai du Marché-Neuf

Préfecture de police actuelle quai du Marché-Neuf

 

 

 

 

 

Les appuis de l’abbé Lambert 

Fête de la Fédération_14 juillet 1790_Champ-de-Mars

Fête de la Fédération, le 14 juillet 1790

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d'Autun

Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord

Le discours du 13 et 20 juillet 1793 a ouvert des portes à l’abbé Lambert. C’est à ce titre qu’il accompagne, en tant qu’assistant Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord, évêque d’Autun (1790 – 13 avril 1791) lors de la messe célébrée au Champ-de-Mars de Paris pour la fête de la Fédération le 14 juillet 1790. Jour mémorable de célébration du premier anniversaire de la prise de la Bastille en 1790. Au Champ-de-Mars est réuni environ 100 000 fédérés de province parmi entre 400 000 et 600 000 Parisiens et des députés des 83 départements.

Brillant orateur, l’abbé Amable Lambert a même prononcé un discours du haut de la chaire à la cathédrale Notre-Dame de Paris, à l’occasion de cette fête nationale.

 

ALLEZ VERS

La saga de l’abbé Lambert suite

 

retour

la saga de l’abbé Lambert

 

Les commentaires sont clos.