Le culte marial

Note de l’auteur :

Après les articles sur les saints patrons dans les cultes chrétiens, il me paraît normal de consacrer un article spécifique sur  le culte réservé à la Vierge Marie ;  Le culte Marial. Parler des saints, et qui plus est de  Marie, est du domaine des théologiens, d’historiens d’Art et de religions. Cet article est un condensé de recueils de lectures qui apportent  une part de réponses à la question suivante : Pourquoi tant d’églises ont pour titulaire « Notre-Dame » ?

Identité de Marie

icone de la Vierge Marie avec Jesus

icone de la Vierge Marie avec Jesus

Marie, en araméen Maryam, en hébreu Myriam , en grec Maria, en arabe Maryam, fille juive de Judée, est la mère de Jésus de Nazareth. Appelée Marie de Nazareth, Sainte Vierge, Notre Dame ou Mère de Dieu Selon les Eglises.

Elle serait née vers l’an 18 av. J.-C. et décédée vers l’an 41 ap. J.-C.

Vénération des saints ou des saintes ?

La Vierge Marie, appelée « Notre Dame », titulaire d’une église, occupe une place primordiale parmi les saints. Aussi les chrétiens lui vouent une adulation toute particulière. Car la Vierge Marie est la mère de Jésus.

Cette adoration  définie par le  concile de Trente au XVIe siècle sous l’appellation  de culte d’hyperdulie.

Pourquoi ? La raison est simple ; Marie est une sainte. Mais une sainte au dessus de tous les autres saints. C’est la mère de Jésus.

 

 

Définir les saints ?

En parlant d’un être spirituel ou d’un être, vivant ou ayant vécu.

Tout dépend  sur quel niveau on se place. Sur la plan religion, spirituel de l’être céleste ou sur plan humain les tentatives de définitions ne sont pas tranchées. Il se dégage toutefois des approches de souveraineté, de pureté, de parfait, d’une part. De la reconnaissance par l’Eglise d’un être vivant ou non vivant, adoubé par un être spirituel.

écusson de la foi christianisme

Le Scutum Fidei, « bouclier » ou l’« écusson » de la foi, un symbole traditionnel dans le christianisme occidental.

Saint-Gervais et Saint-Protais; vitrail dans le l'abside de l'église St-G_St_P de Bessancourt

Saint-Gervais et Saint-Protais; vitrail dans le l’abside de l’église St-G_St_P de Bessancourt

Si on parle de Dieu, sa sainteté, sa spiritualité est par essence, la perfection et la parfaite pureté absolue. Il est impossible de définir Dieu. On en parle comme un concept en des termes comme : « La Sainte-Trinité; le Saint-Esprit; l’Esprit Saint ».

S’il s’agit d’une personne, c’est l’être vivant, qui a consacré sa vie ou la mangeure partie de sa vie au service des autre humains; l’élu de Dieu.  Il est de facto,  reconnu par l’Église.  

La plupart des temps, les représentations qu’on fait des saints est portées sur des saints.

La dulie, L’hyperdulie, la latrie

L’hyperdulie

Pour l’Église catholique romaine, le culte de dulie est le culte réservé aux saints.  Comme il est dit plus haut, à Vierge Marie, il est réservé une place d’hyper sainte. L’adoration, la foi spéciale que les chrétiens lui vouent sont traduites par le culte d’hyperdulie.

 La dulie

Le culte de dulie que l’homme peut rendre aux autres saints et saintes.

Les théologiens catholiques affirment qu’il doit avoir des degrés dans le culte de dulie : le culte du saint lui-même est plus important que le culte d’une relique, par exemple. C’est ce qu’on appelle la dulie absolue et la dulie relative. 

La latrie

Que disent les théologiens catholiques ? Le terme latrie a un sens tout à fait distinct de dulie ou hyperdulie. Le culte de latrie est le culte consacré à Dieu. A Dieu seul, ce concept philosophique ou religieux décrivant un être ou une force suprême dirigeant l’univers.

C’est le concile de Trente qui a déterminé la distinction entre culte de latrie et culte de dulie et hyperdulie. Mais cette différenciation n’a pas reçu l’unanimité de tous les chrétiens. Les protestants ne voient pas les choses de la même façon. Le culte protestant perçoit en ce concept une certaine forme qui frise l’idolâtrie.

Les mêmes théologiens catholiques insistent sur la différence entre le culte de dulie et de latrie. Ils soulignent que ce n’est pas simplement une différence de degré. Mais de nature, à savoir, la distinction entre Dieu et sa créature, l’homme.

 

 

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La dévotion mariale

 

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